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Commission Laurent: la suite?
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Les directeurs de la protection de la jeunesse (DPJ) ont présenté leur 20e bilan annuel le 13 juin dernier. À l’échelle de la province, 135 839 signalements ont été traités, ce qui représente une hausse de 2,5 % comparativement à l’an dernier. De ce nombre, 42 773 signalements ont été retenus, ce qui est 2 % de moins que l’an dernier.
Une grande majorité des enfants pris en charge par la DPJ ont été maintenus dans leur milieu familial ou chez des tiers significatifs. Ce sont toutefois 23 %, soit 7857 enfants au Québec, qui sont confiés à des ressources de type familial (RTF) et 8,6%, soit 2938 enfants, qui sont confiés à des ressources intermédiaires (RI) et centres de réadaptation (CR).
Les DPJ ont également profité de ce 20e bilan annuel pour constater l’évolution des signalements traités au Québec en calculant la proportion d’enfants québécois pris en charge par les DPJ. Ainsi, il y a 20 ans, 4,37 % des enfants de 0 à 17 ans faisaient l’objet d’un signalement traité. Cette année, c’est 8,39 % de cette tranche d’âge de la population qui a fait l’objet d’un signalement traité.
Selon les DPJ, cette augmentation indique que la maltraitance est toujours un problème de société, mais que la population maintient sa confiance envers le système de protection de la jeunesse et n’hésite pas à faire un signalement.
Parmi les raisons pouvant expliquer cette augmentation, il y a entre autres l’ajout de motifs de compromission au fil des ans tel que les risques de négligence et d’abus, les mauvais traitements psychologiques, les conflits sévères de séparation et le dernier de la liste ajouté en 2022, l’exposition à la violence conjugale.
Pour en savoir plus sur le sujet, consultez les documents suivants :